WASHINGTON, DC (13 juillet 2023) – En concluant que l’aspartame demeure sans danger, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme ce que de nombreux travaux avaient démontré. Plus de 90 agences scientifiques et réglementaires de renom à travers le monde se sont penchées de manière approfondie sur l’aspartame et ont conclu qu’il était sans danger.
Le Comité mixte FAO/OMS d’experts sur les additifs alimentaires (CMEAA) est chargé par l’OMS d’évaluer certains ingrédients tels que l’aspartame et de déterminer leur innocuité. À l’issue d’une réévaluation approfondie, le CMEAA est parvenu à la conclusion selon laquelle la consommation d’aspartame aux niveaux actuels n’inspirait aucune inquiétude quant à ses effets indésirables. Il a réaffirmé la dose journalière admissible (DJA), confirmant ainsi sa conclusion antérieure selon laquelle l’aspartame ne présente aucun danger.
« La décision du CMEAA ne confirme pas seulement quatre décennies d’études scientifiques concluant à l’innocuité de l’aspartame, mais replace également la consommation sans risque de cet ingrédient dans un contexte concret », a déclaré Robert Rankin, président du Calorie Control Council. « Pour atteindre les estimations prudentes avancées par le CMEAA concernant la DJA, une personne lambda de 70 kg devrait consommer chaque jour, tout au long de sa vie, environ 14 canettes de boissons diététiques de 33 cl ou près de 74 sachets d’édulcorant de table contenant de l’aspartame pour constituer un risque sur le plan de l’innocuité. Bien évidemment, un tel niveau de consommation n’est ni réaliste, ni recommandé, ni conforme à l’utilisation prévue de ces ingrédients ».
« Nombreux sont les consommateurs à réclamer des informations fiables et étayées scientifiquement. Or, l’examen réalisé par le CMEAA rappelle l’ensemble de preuves considérable qui confirme l’innocuité de l’aspartame. Affirmer le contraire serait trompeur, inexact et alarmiste pour les quelque 540 millions de personnes qui souffrent de diabète à travers le monde et les millions d’autres qui font attention à leur poids et dépendent et/ou choisissent des produits contenant des édulcorants hypocaloriques ou acaloriques, tels que l’aspartame », a poursuivi M. Rankin.
Les consommateurs qui optent pour des édulcorants hypocaloriques et acaloriques, parmi lesquels l’aspartame, afin de réduire leur consommation de sucre et de calories peuvent continuer de le faire en toute sérénité : ils sauront désormais qu’il s’agit d’un choix sûr et efficace, fondé sur les conclusions d’organisations mondiales de la santé qui examinent régulièrement les preuves scientifiques à ce sujet.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a lui aussi publié le rapport reprenant son évaluation des risques liés à l’aspartame. À ce sujet, M. Rankin a ajouté : « Le CIRC n’est ni une agence de réglementation, ni une autorité de sécurité alimentaire. Le CIRC recherche des substances potentiellement cancérigènes sans tenir compte de l’apport alimentaire réel. Il a constaté que de nombreux facteurs, tels que le fait de boire de l’eau chaude ou de travailler la nuit, étaient probablement cancérigènes. Il est non seulement erroné, mais potentiellement dommageable pour certaines populations de mettre en parallèle le rapport du CIRC et les conclusions de véritables agences scientifiques et réglementaires, telles que le CMEAA, la Food and Drug Administration (FDA) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments ».
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À propos du Calorie Control Council
Créé en 1966, le Calorie Control Council est une association internationale qui représente le secteur des aliments et boissons hypocaloriques et acaloriques. À l’heure actuelle, il représente les fabricants et fournisseurs d’aliments et de boissons hypocaloriques et acaloriques, y compris ceux de plus de vingt édulcorants de substitution, de fibres alimentaires et d’autres ingrédients diététiques à faible teneur en calories. Pour en savoir plus, consultez le site caloriecontrol.org.
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Robin Applebaum à l’adresse [email protected]
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